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Infertilité masculine ? 9 causes d´impuissance à connaître

 

 

Le dysfonctionnement érectile (DE) est la persistance d’une incapacité répétée, pendant une durée d’au moins 3 mois, à atteindre et/ou maintenir une érection suffisante pour une performance sexuelle satisfaisante. Bien que fréquente chez les personnes âgées, elle peut survenir même chez les jeunes adultes.

 

Cause du dysfonctionnement érectile

 

Les causes de l’impuissance sont nombreuses et variées.

1. Psychogénique : 

Elle est souvent due à un désaccord conjugal, à l’anxiété, au veuvage, à la fatigue , au stress ou à l’ignorance sexuelle. Certains patients ont une érection pendant le sommeil et/ou des érections matinales.

 

2. Organique :

Tumescence pénienne nocturne (TNP), stimulation sexuelle visuelle(SSV) et érections matinales sont absentes. Les causes peuvent être regroupées en plusieurs grandes catégories comme ci-dessous :

(1) Neurogène : les maladies qui interfèrent avec l’innervation neurologique du pénis, par exemple la sclérose en plaques et les différentes causes de neuropathie périphérique, les lésions de la moelle épinière (par exemple le prolapsus discal) ou les blessures.

 

(2) Vasculogène : elles peuvent être d’origine artérielle ou veineuse. Les maladies artérielles affectent la circulation sanguine dans les artères pelviennes et péniennes, par exemple l’artériosclérose (la cause la plus fréquente d’impuissance secondaire chez les hommes de plus de 40 ans) et le syndrome de Leriche. L’impuissance post-priapisme résulte d’une occlusion fibreuse des espaces caverneux associée à une perturbation du mécanisme d’alimentation artério-veineux. Certaines anomalies des veines péniennes (ex : dysfonctionnement veino-occlusif) entraînent un drainage veineux excessif des corps caverneux, donc l’érection ne peut être maintenue.

 

(3) Endocrinien : il s’agit notamment du diabète sucré,  ou de la perturbation due à une tumeur surrénalienne ou testiculaire, du syndrome de Cushing, du dysfonctionnement hypothalamo-hypophysaire – gonadique, du syndrome de Klinefelter, du dysfonctionnement thyroïdien, etc.

 

(4) Postopératoire : il fait suite à certaines opérations pelviennes au cours desquelles les nerfs pelviens peuvent être endommagés, par exemple la résection abdominopérinéale ou antérieure du rectum, la cystectomie radicale, la prostatectomie radicale, le curage ganglionnaire rétropéritonéal et certaines opérations vertébrales.

 

(5) Traumatique : une fracture grave du bassin avec rupture associée de l’urètre membraneux peut endommager les nerfs et/ou les vaisseaux caverneux. Certaines lésions vertébrales peuvent également entraîner une impuissance.

 

(6) Médicaments :  la spironolactone, la méthyldopa et  les anticholinergiques, les œstrogènes, les narcotiques, la cimétidine, l’alcool, la marijuana, la nicotine, etc. Les hommes qui fument à l’adolescence et pendant la vingtaine augmentent de 50 % le risque de dysfonctionnement érectile pendant la trentaine et la quarantaine.

 

(7) Mécanique : maladies locales du pénis, par exemple la maladie de Peyronie, et anomalies congénitales comme l’extrophie, le microphallus, l’hypospadias sévère, l’épispadias, etc.

 

(8) Inflammatoire : la douleur résultant d’affections comme la prostatite, l’urétrite ou la cystite peut être une cause temporaire d’impuissance.

 

(9) Maladie chronique : insuffisance rénale, maladie du foie, insuffisance cardiaque, etc.

 

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